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  • Photo du rédacteurBoris Charpentier

Attentats: Que risque t'on à s'exposer aux médias ?

Dernière mise à jour : 30 juin 2020




Que ce soit à travers les témoignages des survivants, de ceux impliqués de près ou de loin ou encore à travers des images médiatiques, chacun a pu se créer une représentation claire des scènes d’horreur qui ont marqué la nuit du 13 Novembre 2015 à Paris. Des millions d’individus ont ainsi été confrontés à la brutalité de ces attaques.

Quel impact psychologique l’exposition à une telle violence peut elle générer ?

A la souffrance de voir disparaître des innocents, à la colère et à l’impuissance ressenties face à la situation, s’ajoute parfois un stress intense.

Les effets du traumatisme apparaissent le plus fréquemment chez ceux qui sont directement impliqués dans la situation: témoins directs, amis ou proches des témoins. Ceux qui auraient pu se retrouver sur le lieu de l’attentat au moment où il s’est produit ou évidemment ceux qui ont perdu quelqu’un sont particulièrement vulnérables.

Néanmoins, tous ceux qui ont pu se construire une représentation de l’événement traumatique à travers les médias peuvent aussi traverser un épisode dépressif et souffrir d’anxiété.

Le risque de développer un état de stress post traumatique est tout à fait possible, certains pouvant alors souffrir de « pensées intrusives ».

Les symptômes à identifier incluent des changements comportementaux, des comportements d’évitement et de retrait, une anxiété manifeste et un sentiment de vulnérabilité.

L’évitement des activités sociales, la perte du sentiment d’appartenance et des troubles du sommeil peuvent être les signes précurseurs d’un état de stress post traumatique.

Cinq axes d’intervention ont été identifiés et peuvent guider la prise en charge de ce syndrome :

  • Retrouver un sentiment de sécurité

  • Retrouver un sentiment d’efficacité individuelle et collective

  • Rester au Calme

  • Se sentir connecté et en lien avec son entourage

  • Retrouver l’espoir et imaginer le futur de façon constructive

Parmi les approches thérapeutiques préconisées, l’EMDR occupe une place de prédilection qui a été validée par la HAS, l’OMS et l’INSERM (2015).

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