Selon différentes études réalisées depuis 1976, l’insatisfaction liée à l’apparence physique est passée de 20% à 60% chez les femmes et de 15% à 50% chez les hommes.
Cette insatisfaction implique souvent la crainte d’être rejeté sur la base de l’apparence et peut avoir des conséquences plus ou moins négatives sur la santé mentale et physique.
Se concentrer sur ses forces de personnalité et sur les relations satisfaisantes qu’on entretient avec ses proches permet d’atténuer ces effets délétères.
D’après les recherches qui sont menées en ce champ, la sensibilité au rejet basé sur l’apparence est corrélée avec d’autres dimensions telles qu’une faible estime de soi, la propension à évaluer sa propre valeur personnelle sur la base de l’apparence physique et la tendance à se considérer comme peu attrayant physiquement.
Par ailleurs, les individus souffrant d’une telle anxiété reliée à l’image du corps sont plus enclins à adopter des comportements à risques comme une pratique sportive compulsive ou une sous-alimentation.
Le processus de comparaison sociale est également plus marqué, favorisant souvent l’insatisfaction. Lorsqu’un homme se compare à un individu de même sexe qui est plus musclé, il y a de fortes chances qu’il évalue son apparence de manière négative et ressente ainsi de la déception. Il en va de même pour une femme se comparant à une autre femme dont la plastie se rapproche des idéaux socioculturels.
C’est justement parce qu’ils craignent d'être rejetés s’ils ne parviennent pas à correspondre à certains critères de beauté que la plupart s’engagent dans ces comportements.
Dans une recherche publiée dans la revue Personality and Social Psychology Bulletin il a été demandé aux participants de s’exprimer sur les caractéristiques négatives de leur apparence. Dans un second temps, ils ont été invités à s’exprimer sur un de leurs points forts, sur une relation satisfaisante ou sur un sujet neutre.
Les participants qui avaient été invités à s’exprimer sur un sujet neutre ont été les seuls à faire preuve d’une faible estime de soi et à ressentir des émotions négatives après l’expérience.
Le fait de se remémorer un de ses points forts ou une de ses relations satisfaisantes a permis aux autres participants d’atténuer les effets délétères engendrés par les pensées négatives à propos de leur apparence.
Sources : L.Park, Arbour & Ginis, Mills & Al